10J - Fonds de Beer

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Date

1621-1900

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales du Haut-Rhin

Biographie ou Histoire

Guillaume de Beer (1736-1809)

Il naquit à Grunstatt, petite ville située près de Mannheim dans le Palatinat et appartenant au comte de Linange-Westerbourg dont son père était le conseiller. Il était donc issu de la bourgeoisie luthérienne parmi laquelle les cours princières allemandes recrutaient leurs officiers et, pour sa part, il se mit au service de la maison palatine de Deux-Ponts.

Celle-ci, dévouée au roi de France, occupait alors une place non négligeable sur l'échiquier politique européen. Christian II, qui possédait déjà la principauté de Birkenfeld et la ville de Bischwiller, avait épousé Catherine-Agathe, reconnue héritière de la seigneurie de Ribeaupierre dont le suzerain était, depuis 1648, le roi de France, et qui fut érigée en comté. Son fils Christian III hérita en 1734 du duché de Deux-Ponts dont dépendaient, au nord de l'Alsace, les bailliages de Cleebourg, de Bergzabern et de Gutenberg ; il partageait avec l'électeur palatin la seigneurie de Seltz et de la Petite Pierre. Il mourut en 1735, laissant deux fils mineurs, Christian IV et Frédéric-Michel qui, en 1746, se partagèrent ainsi l'héritage paternel jusque-là indivis : Christian IV eut Deux-Ponts et Bischwiller et Frédéric-Michel le comté de Ribeaupierre. Mais Frédéric-Michel mourut en 1767, laissant deux fils mineurs ; Charles-Auguste, né en 1746, et Maximilien-Joseph, de dix ans son cadet. Leur oncle Christian IV exerça sa tutelle à leur égard puis, en 1770, transmit la régence du comté de Ribeaupierre à l'aîné Charles-Auguste devenu majeur. Christian IV mourut à son tour en 1775, laissant son héritage à ses deux neveux, car les deux fils issus de son mariage morganatique avec Marianne Camasse, devenue comtesse de Forbach, ne pouvaient y prétendre. Mais le partage entre Charles-Auguste et Maximilien fut à l'origine d'une brouille qui ne s'apaisa qu'en 1778 sur l'intervention du ministre français des Affaires Etrangères, Vergennes. On s'inspira du précédent partage de 1746 et Charles-Auguste eut le duché de Deux-Ponts et Bischwiller, tandis que Maximilien recevait la totalité du comté de Ribeaupierre et un hôtel à Strasbourg. Les deux frères pouvaient en outre prétendre à l'héritage de Bavière. Or ni l'un ni l'autre n'avait d'héritier, Charles-Auguste ayant perdu en 1784 son fils unique issu de son union avec Marie-Amélie de Saxe et Maximilien n'étant pas marié. De la succession de Bavière dépendait l'équilibre en Allemagne. Vergennes intervint encore et négocia le mariage de Maximilien avec la princesse Wilhelmine-Augusta de Hesse en 1785 ; un fils, Louis-Charles-Auguste naquit l'année suivante. Charles-Auguste de Deux-Ponts mourut en 1795 sans autre enfant. Maximilien devint électeur de Bavière en 1799 et Napoléon en fit un roi de Bavière en 1805.

Il n'était pas inutile de rappeler à grands traits l'histoire de la maison de Deux-Ponts, car les fonctions exercées par Guillaume de Beer l'amenèrent à intervenir en diverses circonstances et les papiers laissés par lui conservent la trace de cette activité.

Si l'on en croit son fils Louis, Guillaume de Beer aurait commencé sa carrière en 1762 comme « secrétaire des commandements du prince Frédéric-Michel » (Lettre de Louis de Beer au comte de Lagarde, 1820). Il est en tout cas certain - qu'en 1765 il était au service de Christian IV duc de Deux-Ponts. En 1772, il lui fut octroyé une pension viagère pour avoir mené à conclusion le projet de mariage entre Marie-Amélie de Saxe et Charles-Auguste. Sa pension fut augmentée en 1774, année où l'électeur palatin l'annoblit en récompense de ses services. Conseiller intime du prince Charles-Auguste de Deux-Ponts, Guillaume de Beer (la particule fut ajoutée à son nom après son annoblissement), se trouva directement mêlé à la brouille entre les deux frères à propos de la succession de leur oncle Christian IV et il intervint non moins personnellement dans d'autres affaires telles que la succession de Bavière et le renouvellement du traité d'union entre la France et la Maison de Deux-Ponts. Il correspondait directement avec Vergennes, rédigeait lui-même mémoires et projets de traités. La copieuse correspondance échangée entre 1765 et 1777 avec Papelier qui dirigeait la chancellerie de Ribeauvillé, autrement dit le gouvernement du comté de Ribeaupierre dont Ribeauvillé était le centre administratif, d'autres pièces encore nous fournissent de précieux renseignements sur l'administration des terres palatines en Alsace et sur la vie à la cour de Deux-Ponts.

Guillaume de Beer avait épousé, en 1771, Louise Chormann fille de Jean-Henri Chormann, conseiller à la chancellerie de Ribeauvillé, ce qui l'amena sans doute à se fixer dans la petite capitale alsacienne. A la mort de son beau-père, survenue en 1775, Guillaume de Beer lui succéda dans sa charge et il obtint du duc Charles-Auguste l'autorisation de résider à Ribeauvillé, à la condition toutefois de séjourner quelques mois chaque année à la cour de Deux-Ponts. Après 25 ans de service, il obtint en 1788 son "congé absolu".

Guillaume de Beer avait également repris les intérêts de son beau-père dans l'exploitation des mines du Val de Lièpvre . Politiquement, le Val de Lièpvre était partagé entre l'Alsace et la Lorraine : si Echery et la partie de Sainte-Marie-aux-Mines située sur la rive droite de la Liepvrette étaient compris dans la seigneurie de Ribeaupierre, le duc de Lorraine possédait sur le versant oriental des Vosges la partie de Sainte-Marie-aux-Mines située sur la rive gauche de la rivière, Sainte-Croix-aux-Mines, Lièpvre, Rombach-le-Franc et au pied des Vosges, la petite ville de Saint-Hippolyte.

Après les dévastations des guerres du XVIIe siècle, les princes, maîtres du sous-sol et des forêts, soucieux de rendre à leurs exploitations domaniales la prospérité qu'elles avaient connue au XVIe siècle, favorisèrent les tentatives de remises en état par des hommes qui faisaient partie de leur clientèle seigneuriale. Mais ces efforts étaient voués à l'échec : les capitaux investis étaient d'autant plus insuffisants que, pour exploiter des gisements devenus moins riches et plus difficilement accessibles, il fallait lutter constamment contre l'eau qui envahissait les galeries et, pour réparer les dégâts consécutifs à un abandon de plusieurs décennies, entreprendre des travaux de pompage extrêmement coûteux.

Si les mines du Val de Lièpvre devaient faire l'objet de concessions différentes selon qu'elles dépendaient de la Lorraine ou de l'Alsace, on observa que les mêmes hommes avaient des intérêts dans l'exploitation des unes et des autres.

Du côté alsacien, un bail emphytéotique fut conclu en 1711 entre Christian II de Birkenfeld et trois négociants strasbourgeois pour la réouverture des mines d'argent. Mais après la dislocation de cette société, une nouvelle compagnie se constitua en 1734. Elle était composée essentiellement de sujets du prince palatin de Deux-Ponts dont Casimir Kroeber et Christian-Frédéric Schreiber, négociant passé du Hanovre en Palatinat. Mais y prit part également le banquier du duc de Lorraine Jean-Jacques Saur, celui-là même qui s'était fait concéder pour cinquante ans en 1723-1724 les mines du côté lorrain et avait alors constitué une société dont lui et sa famille étaient les principaux actionnaires mais dans laquelle Casimir Kroeber eut 32 parts sur 128. En 1736 Saur sous-traita d'ailleurs avec la compagnie alsacienne pour l'exploitation des mines lorraines. Mais les difficultés d'exploitation, aggravées par une mauvaise coordination dans la direction de l'entreprise, mirent Saur dans un embarras tel qu'en 1754 un nouveau bail trentenaire lui subroga les sieurs Brugger, Schreiber, Finck (ce dernier était inspecteur des mines du côté lorrain depuis 1723) et Chormann, composant la compagnie alsacienne, pour l'exploitation « des mines découvertes et à découvrir dans toute l'étendue du ressort de Saint-Dié, Sainte-Marie Lorraine, du Val de Lièpvre et de Saint-Hippolyte », enclaves lorraines en Alsace. L'exploitation ne connut guère plus de succès que précédemment et après la mort de Brugger, puis de Finck et Schreiber père, elle fut continuée par Chormann et Théophile-Henri Schreiber, fils du susnommé qui « avait étudié l'art de la minéralogie ». L'apport financier venait principalement de Chormann et l'entente était d'autant plus facile entre les deux associés qu'ils étaient beaux-frères ayant épousé deux soeurs, les demoiselles Lieberich. La découverte de charbon dans les bans de Sainte-Croix et Saint-Hippolyte en 1767 donna l'espoir de compenser les pertes enregistrées par ailleurs.

En 1772, Chormann s'en remit à son gendre, Guillaume de Beer, qui s'entendit parfaitement avec Théophile-Henri Schreiber. Mais celui-ci mourut en 1778, ne laissant pas d'héritier direct. De Beer était peu disposé à prendre pour associé Chrétien-Jacques Schreiber, frère cadet de Théophile, qui était un esprit fantasque et brouillon et n'avait eu jusque-là aucune responsabilité dans l'entreprise.

Mais Chrétien-Jacques Schreiber profita d'une absence de Guillaume de Beer, retenu au service du duc de Deux-Ponts, et de la maladie de sa belle-soeur, pour s'emparer, au domicile de celle-ci, à Sainte-Marie, des comptes, des titres de son frère et de la caisse. Il se qualifia alors de « principal concessionnaire et directeur des mines de La Croix et dépendances » et ne pouvant obtenir un bail au préjudice de Guillaume de Beer, il intenta à celui-ci un procès devant la Chambre des Comptes de Lorraine, l'accusant de le « frustrer de son bien en lui retenant le produit des mines de charbon de La Croix et de Saint-Hippolyte » . Par commodité, puisqu'il résidait à Ribeauvillé tout proche, de Beer gardait chez lui la caisse des houillières de Saint-Hippolyte. Il s'en suivit un long procès dont le principal objet était l'apurement des comptes à l'amiable et le partage du produit de l'exploitation selon le nombre des actions. La conséquence la plus évidente de cette affaire fut qu'à l'expiration du bail le 31 décembre 1784, la concession, y compris les houillères sur lesquelles Guillaume de Beer avait fondé de grands espoirs, échappa aussi bien à ce dernier qu'à Chrétien-Jacques Schreiber.

Celui-ci avait aussi prétendu diriger les mines du côté alsacien, mais il fut bientôt débouté. Cependant son intervention intempestive porta un coup sérieux à une exploitation qui n'était déjà pas brillante. En vain, en 1767, 1775 et 1779, les actionnaires, dont la plupart résidaient en Allemagne, avait été sollicités de participer aux frais. En fait l'entreprise survivait soutenue financièrement par le duc de Deux-Ponts avec la participation de Théophile-Henri Schreiber et de G. de Beer. Mais ce dernier s'en désintéressa en 1780, proposant à la chancellerie de Ribeauvillé de céder au duc de Deux-Ponts pour 6000 lb. les 12 actions qu'il détenait en vertu d'une nouvelle répartition des actions faite en 1775 et les actions de sa belle-mère, Madame Chormann. Il envisageait que la veuve de Théophile-Henri Schreiber cédât ses parts de la même manière, laissant à la chancellerie le soin de trouver une solution pour une meilleure exploitation des mines.

La veuve de Théophile-Henri Schreiber avait institué pour légatrice universelle sa nièce Louise Chormann, épouse de Guillaume de Beer et celui-ci recueillit, en même temps que l'héritage, les papiers de son ancien associé. On peut certes déplorer la perte des comptes emportés en 1778 par Chrétien-Jacques Schreiber et qui ne paraissent pas avoir été conservés. Mais ce qui nous est parvenu représente tout de même l'essentiel d'un fonds d'archives d'entreprise, celle de l'exploitation des mines du Val de Lièpvre, tant du côté alsacien que lorrain, depuis leur réouverture au début du XVIIIe siècle jusqu'à la veille de la Révolution. La conservation de pareils fonds est exceptionnelle et celui-ci offre d'autant plus d'intérêts que s'y trouvent mêlés non seulement les archives personnelles de la famille de Beer mais aussi des papiers de caractère tout à fait privé concernant Théophile-Henri Schreiber et son épouse (factures, inventaires, correspondance . . .). Il complète très heureusement les archives administratives de la Chambre des Comptes de Lorraine et de la chancellerie de Ribeauvillé, riches surtout pour le XVIe siècle période de prospérité des mines, mais plus succintes pour ce qui est du XVIIIe siècle.

Quand éclata la Révolution française, Guillaume de Beer était donc retiré d'affaires et n'exerçait plus de fonctions administratives. Notable dans sa petite ville de Ribeauvillé, il adhéra sans difficulté au nouveau régime et fut nommé dès 1790 commandant de la garde nationale, puis membre du Conseil Général (1800), président de l'assemblée cantonale de Ribeauvillé (1803). La chute de l'Ancien Régime ne le ruina pas, comme sa correspondance pourrait le faire croire (il acheta en 1803 le château de Ribeauvillé). Mais il ne put de son vivant, malgré de multiples et incessantes démarches dont les archives familiales gardent le témoignage, obtenir du prince Maximilien, devenu électeur puis roi de Bavière, le versement de sa pension viagère, suspendu en 1792, et d'une créance héritée de son beau-père et qui avait pour origine un emprunt fait en 1756 par le prince Frédéric-Michel « pour l'avancement des intérêts de la compagnie minière de Sainte-Marie ». Les arriérés de la pension ne furent jamais versés, malgré l'insistance des enfants et héritiers de Guillaume de Beer qui perdirent définitivement leur procès en 1831. Quant à la dette contractée envers Chormann, elle fut reconnue par le gouvernement bavarois en 1811 et le dixième en fut versé l'année suivante aux héritiers qui, le versement étant arrêté, cédèrent leur créance à un banquier d'Augsbourg.

A travers les archives qu'il avait réunies, Guillaume de Beer nous apparait principalement comme un bourgeois d'Ancien Régime luthérien et d'origine allemande, annobli au service des princes, aisé et actif, personnellement intéressé à l'exploitation industrielle des domaines seigneuriaux. Son fils aîné allait connaître une destinée toute différente.

Louis de Beer (1777-1823)

Après avoir été inscrit à l'université de Heidelberg (1790), puis à l'Ecole militaire dirigée par Pfeffel à Colmar (depuis l'automne 1792 jusqu'à la suppression de l'école au printemps suivant), Louis de Beer fut envoyé par son père à Paris, en 1797, afin d'y faire des démarches en vue du recouvrement des créances sur la maison de Deux-Ponts. Le jeune de Beer profite de son séjour pour se cultiver, suivre des cours publics et trouver un emploi. Sa bonne connaissance de l'allemand autant que du français le fit choisir en 1798 pour accompagner à Munich l'ambassadeur Alquier. Il suivit le diplomate à Madrid (1800) puis à Naples. Devenu prince et duc de Bénévent, Talleyrand, auquel Alquier n'avait pas manqué de recommander le jeune homme, nomma celui-ci gouverneur de sa principauté en 1806. Louis de Beer y resta jusqu'à la chute de l'Empire en 1815. Il retourna alors à Ribeauvillé où il mourut prématurément, sans héritier direct.

Histoire de la conservation

Avant de quitter l'Italie, Louis de Beer avait pris soin de mettre ses papiers en lieu sûr. Il les fit envoyer à Ribeauvillé en 1820, si bien qu'aux archives familiales constituées par Guillaume de Beer s'ajoutèrent les papiers personnels de son fils et aussi les archives du gouvernement de Bénévent.

Louis de Beer avait passé les dernières années de sa vie à classer ses papiers. Mais ses neveux ne semblent pas s'être souciés particulièrement d'archives familiales qui n'avaient plus d'intérêt immédiat. En 1864, Louis Weisgerber, gendre de Charles de Beer, le frère cadet de Louis, donna à la société d'histoire naturelle de Colmar « une liasse de pièces et documents historiques concernant les mines de Saint-Hippolyte et de Sainte-Marie (partie lorraine) » (Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Colmar, 1864, p . 178). En 1959, la Société d'histoire naturelle remit aux Archives départementales du Haut-Rhin ces archives où se trouvaient d'ailleurs mêlés des papiers intéressant la famille de Beer. Il se trouva que la petite-fille de Louis Weisgerber épousa Octave Bourgeois qui était ami de collège de l'érudit abbé A. .P . Ingold. Ce dernier se fit confier l'ensemble des papiers de Louis de Beer, dont il tira plusieurs études énumérées ci-après. Quand survint la Première guerre mondiale, l'abbé Ingold quitta précipitamment le couvent d'Oelenberg où il séjournait, y laissant ses notes et les archives de Beer qu'il crut un moment perdues dans l'incendie du couvent en 1915. Mais le tout avait été mis en sûreté à Fribourg-en-Brisgau et lui fut restitué en 1920. L'abbé Ingold se préoccupa alors de faire remettre certains de ces papiers à des organismes publics où ils seraient plus accessibles aux chercheurs. Il persuada donc Madame Octave Bourgeois de donner au Musée historique de Mulhouse des lettres adressée à Guillaume de Beer et Louis de Beer par Metzger, négociateur du rattachement de la République de Mulhouse à la République française en 1798 et quelques autres papiers concernant la période révolutionnaire. Toujours par son entremise, les dossiers de Louis de Beer concernant l'administration de Bénévent furent vendus en 1920 aux Archives du Ministère des Affaires Etrangères. L'abbé Ingold avait gardé par devers lui la correspondance privée de Louis de Beer dont il entendait poursuivre la publication commencée avant la guerre et tout ce qu'il détenait encore fut restitué après sa mort à la famille Bourgeois, selon ses instructions. En 1962, Monsieur Georges Bourgeois, fils d'Octave Bourgeois, céda aux Archives nationales, qui les remirent aux Archives départementales du Haut-Rhin, les papiers de Beer restés en sa possession.

La sous-série 10J résulte donc de la reconstitution partielle, grâce aux deux entrées de 1959 et 1963, d'un fonds familial démembré dès 1864 et dont quelques pièces se trouvent par ailleurs au Musée historique de Mulhouse. Mais les dossiers concernant l'administration de Bénévent ont été détruits lors de l'incendie du quai d'Orsay le 24 août 1944.

Modalités d'entrées

VE 470

Présentation du contenu

Ce fonds, incomplet, représente l'essentiel de ce qui paraît subsister des archives de la famille de Beer et il reflète plus particulièrement l'activité de Guillaume de Beer et de son fils Louis.

Bibliographie

FLUCK (Pierre). Sainte-Marie-aux-Mines ou les mines du rêve. Soultz-sous-Forêt : Editions du patrimoine minier, 2000, p.144-160

Mallette pédagogique de la Communauté de Communes du Val d'Argent sur l'histoire des mines.

Mots clés lieux

Cote/Cotes extrêmes

10J4

Lettres de Cathrina Fabricius, soeur de G. de BEER, et de son mari

Cote/Cotes extrêmes

10J4/4

Date

1796- 1802

Importance matérielle

7 pièces

Présentation du contenu

Grünstadt