20Num110 - Joseph Roth

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Cote/Cotes extrêmes

20NUM/110

Date

1914-1918

Importance matérielle

116 article(s)

Origine

ROTH, Jean-Marc

Biographie ou Histoire

Il s'agit de la correspondance de l'oncle du contributeur, Joseph, avec sa famille principalement, vivant dans le Territoire de Belfort, mobilisé en 1914 et décédé à Verdun en 1916.

Pour l'historique du 11e régiment de dragons, voir Gallica :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6225783g/texteBrut

Modalités d'entrées

Type d'entrée : pret_pour_numerisation

Date d'entrée : 16/11/2013 viala Bibliothèque des Dominicains de Colmar.

Les documents originaux ont éténumérisés par le contributeur et fournis en PDF ou JPEG aux AD68. Le nommage a été fait par les AD68.

Mode de classement

Le contributeur a fourni pour chaque document (à quelques exceptions) une transcription (voir le champ "notes" de chaque notice).

Le contributeur a conçu un tableau excel pour indexer les textes des lettres et cartes postales.

Langue des unités documentaires

Français.

Documents en relation

Accès source Mémoire des Hommes

[info par le contributeur] Voici le chemin à suivre pour arriver à Joseph :

-aller sur le site de mémoire des hommes http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

- et sélectionner 1ère guerre mondiale

- journaux des unités >présentation >département de l'armée de terre >JMO des régiments et bataillons

- à gauche de la page, sous l'onglet « sommaire », clic sur le signe « + » de Journaux des marches et opérations des corps de troupe 1914-1918 . 26N 571 à 1370

- clic sur le signe « + » de régiments et bataillons

- clic sur le signe « + » de cavalerie

-clic sur le signe « + » de régiments de dragons

- clic sur le signe « + » de 11ème régiment de dragons

- clic encore une fois sur le signe « + » du 11ème régiment de dragons qui vient d'apparaître légèrement décalé dans l'arborescence

- clic sur J.M.O 1er janvier 1916 25 janvier 1918 26 N 879/30

- clic sur le journal numérisé qui vient d'apparaître à l'écran (zoom)

- voirpage 17 à 22

Mots clés lieux

Mots clés collectivités

Cote/Cotes extrêmes

20NUM/110/2-20NUM/110/10

Date

1-1915

Évaluation, tris et éliminations, sort final

conservation

Conditions d'accès

Communicable

20NUM/110/24

Cote/Cotes extrêmes

20NUM/110/24

Date

09/12/1914

Particularité physique

electronique

Évaluation, tris et éliminations, sort final

conservation

Conditions d'accès

Communicable

Notes

Pas de Calais le 9 décembre 1914.

Cher parents,

A l'instant je viens de recevoir la lettre du 30 novembre et celle du 19. lettre qui était dans le paquet de Léopold. Il ma donné tout ce qui me revenait j'ai été très content du briquet parce que le feu est très rare en guerre. Dans la lettre du 30 novembre il y avait les billets j'en suis fort aise que vous m'envoyer mon argent de cette facon cela me facilite beaucoup. (Esce que ces billets ont cours en Suisses). J'ai aussi recu les lettres du 16 et du 24 novembre ainsi que toutes les cartes

2)

Puis le gros paquet où il y avait les pommes.

Vous me demandez si nous sommes bien nourrit et bien pour entrer en question il faut que je vous répète ce que je vous ai déjà dis dans une précédante lettre ; c'est que : nous sommes relevés de nos tranchées tout les quatre jours, 4 jours dans les tranchées et 4 jours repos au cantonnement. De là deux genre de nourriture . Quand nous sommes au repos (de ce repos j'en parlerai plus tard) nous sommes nourrit comme il me faut dire aux « pommes » ont ne peut mieux. Par ex : café le matin ou café au lait ou au chocolat. une excellente
3)

« tambouille » à midi et autant le soir, un quart de vin par jour entre tout cela ont touche pour mangé avec son pain la journée soit une ou deux raie de chocolat soit une boîte de sardine ou du fromage en meule.

Tout ce qu'il faut pour faire la tambouille est touché à l'ordinaire ; plus le brigadier d'ordinaire touche environ 10 frs par jours pour le ploton pour acheter ce dont il faut en surplus.

Dans les tranchées la ration est pareille, mais jusqu'à ce que cela nous parviennent cela se perd beaucoup ; premièrement les cuisiniers doivent faire une cuisine très restrainte facile à transporter

4)

Du reste il vous est facile à comprendre qu'il est très difficile de parcourir les champs avec de gros « balots » sous une grèle de balles, d'obus et de toute sortes d'engins destructeurs. La nuit les « boches » fauches (avec des balles) continuellement les routes et les boyaux qui amènent aux tranchés pour envoyé notre ravitaillement. Tout ces inconvenients nous obligent à être ravitaillés à la nuit noir c.a.d. le soir tard et le matin de bonheur. Alors il nous est servit en général du bouillon et du bouilli presque toujours froid. (ont ne peut plus transporter de mets chauds à cette saison.) La journée ont mange ce que l'on à comme repas froid ; c'est pour ces moments là que je tâche toujours

5)

d'acheter soit quelques boites de sardins où un peut de fromage d'Italie, enfin ce que je trouve à acheter.

Je veux un peut vous parler de ce repos que nous avons au cantonnement ce n'ent n'est vraiment pas. je ne me plains pas au travail mais c'est seulement pour dire que nous faisons le même travail que l'infanterie et que eux ont vraiment leur 4 jours de repos tandis que nous nous avons nos chevaux à soigné plus ceux de nos cammarades qui sont à leur tour dans les tranchées. Il faut aller chercher les distributions qui sont souvent assez loin. Enfin de compte jaime encore mieux être au cantonnement. Quand il y à du travail je sais toujours bien me fofiler dans un coin

6)

et ont est bien nourrit, le principale c'est qu'on peut roupillé à son aise dans le foin, encor ont peut se payer un verre au café « la bierre du Nord tant réputé » Comme vous le savez dans le nord ont ne boit guère que la bière, le vin est rare et coûte 1,25 ou 1,50 le litre. Et enfin de ligne c'est que l'on est à l'abrit de tout ce crépitement de balle et d'explosif que nous n'y faisons plus guère attention.

Ont surmontent facilement tout ces affaires quand ont pense que l'on à de bons parents à la maison.

Salué bien M Heini qui me salue toujour sur les cartes que vous m'envoyer.

7)

A présent j'ai assez de linge et de chaussettes n'en n'envoyer plus que l'orsque je vous en demanderai.
Je suis été très content de savoir des nouvelles des oncles. Je suppose bien qe l'oncle Pierre n'est pas partit et vous pouvez lui dire que c'est bien la plus belle action qu'il n'ait jamais faîte. A vrai dire qu'il ne faudrait pas que chacun fassent de même : mais comme il est vieux et qu'il habite la Suisse la chose était bien juste, parce que vous ne pouvez pas vous faire une illusion de la guerre. - Comme j'ai pu voir sur la lettre d'Anna vous avez 12 hommes qui viènnent mangé chez vous ; es-ce que vous les nourrissés ?

8)

Joubliais de vous parler du temps qu'il fait : et bien il ne fait plus si froit , il fait un temps de brouillard parce nous ne somme pas tellement loin de la mer ; je n'attend pas de grand froid dans ces parages ici. rien d'autres à vous dire que Léopold vous salue ainsi que Pierre Riche de la taille. Saluer bien toutes les personnes qui demandent après moi en particulié Madame Belet qui s'occupe toujours de moi et remercié là pour ses chausettes.

Tout va bien et le bonjour à vous tous.

Signature

Quand aux « boches » je veux vous dire que nous gagnons du terrain, mais les c - - -- y sont fort et ce n'est pas encor près d'être fini.