conservation

Communicable

Meuse le 29 décembre 1914.

Cher parents,

Hier j'ai recu vos deux lettres du 20 déc ainsi que la carte du 17. Vous trouvé que je fait longtemps avant de vous faire réponse. Assurément vous n'avez pas tout recu les lettres que je vous ai envoyées. En tout cas des cartes je vous en ai surement envoyées. A présent je prendrai note des dates des lettres que je vous enverrai afin de voir si vous les recevai a part les cartes que j'envoi tout 1 ou 2 jours à vous ou à d'autre.

Comme je vous l'ai déjà dit nous avons quitté le Nord ainsi que nos tranchées. Qu'est-ce que l'on y faisait et bien pas grand chose. En étant dans ces tranchées il nous est très facile d'enrayé la marche de l'ennemi et les « Boches » c'est pareille que nous ils sont aussi dans des tranchées à des distance variant de 100 à &. mètres et même plus près attendus qu'il y à de nos tranchées et des tranchées ennemies qui sont à une 12 dz de mètres.

Nous avons été dans des tranchées où ont les entendaient très bien piocher où parler leur langage burlesque; donc ont étaient pas bien loin un de l'autre. Et puis quand l'offensive est donné il s'agit de sortir de sont terrier et de livrer un corps à corps et prendre les tranchées ennemies. Notre escadron n'a jamais livré attaque mais nous en avons eu à repousser. Notre peloton est le seul du régiment qu'il n'y manque pas un bonhomme. Il à des peloton qui ne sont plus que 6 ou 8 homme du départ du quartier; bien entendu ils étaient remplacés de suite par le dépôt.

Quand il fait froid ce n'est pas le rêve d'être dans les tranchées, mais comme ont est tellement habitué à cette vie que l'on y fait pas seulement attention.

Les lettres que je recois ne sont pas ouvertes. Feltin mon ancien petit s'off n'est plus avec nous depuis le début de la guerre, il est au ravitaillement de notre escadron.

Le bonjour à M. Ramseyer ainsi qu'à ceux qui demandent de mes nouvelles.

Le bonjour à vous tous.