Le Concordat
Dès 1516, François Ier et le Pape Léon X signent un Concordat qui règle les relations entre l’Eglise et le Royaume de France. Cet équilibre est remis en question à la Révolution. La Constituante en 1790 adopte en effet la Constitution civile du clergé qui subordonne l’Eglise à l’Etat.
En 1801, le Premier Consul Bonaparte souhaite ramener la concorde au sein de la société civile. L’approche religieuse lui paraît un bon moyen d’y parvenir aussi signe-t-il un concordat avec le Saint Siège. Il reconnaît que l’Eglise catholique est la religion de la « grande majorité des Français », offrant-là un espace à la religion protestante. Les évêques sont nommés par le Chef de l’Etat, Prêtres et Pasteurs sont rémunérés par l’Etat. Des articles organiques organisent les cultes protestants. L’organisation du culte israélite n’interviendra qu’en 1808.
En 1905, la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat est votée en France. Elle a pour conséquence l’abrogation du régime concordataire. Les départements annexés au IIe Reich allemand à l’issue de la Guerre de 1870 ne sont bien entendu pas concernés. Le Concordat y est toujours en vigueur.