Ce portail est conçu pour être utilisé sur les navigateurs Chrome, Firefox, Safari et Edge. Pour une expérience optimale, nous vous invitons à utiliser l'un de ces navigateurs.

Les réfractaires alsaciens

Plaque commémorative à la mémoire des Résistants et des 17 jeunes Réfractaires de Ballersdorf © CERD - Struthof

Plaque commémorative à la mémoire des Résistants et des 17 jeunes Réfractaires de Ballersdorf © CERD - Struthof

Sous le régime nazi, la situation des jeunes Alsaciens et de leurs familles est compliquée. Les jeunes femmes et les jeunes hommes sont rapidement incorporés dans le Reichsarbeitsdienst (RAD). Le RAD est un service de travail obligatoire au sein du Reich : il est obligatoire de « prêter serment » au Führer et de reconnaître ainsi son appartenance à la Grande Allemagne. Tous sont associés aux actions militaires à titre de combattant ou dans les actions de défense. Isolés, ils ne peuvent que se plier aux ordres.

Bien que l’Alsace-Lorraine soit annexée de fait depuis le 18 octobre 1940, le 25 août 1942 paraît l’ordre de mobilisation auquel ils ne peuvent se soustraire. Les jeunes hommes sont incorporés dans la Wehrmacht dès 1942 et, à partir de 1943, certains sont versés dans la SS.

La Loi du Clan – Sippenhaft - s’applique. Toute désertion a des conséquences sur les membres de la famille, même éloignée : exécution des déserteurs, internement des parents et des proches au camp de Schirmeck voire dans le camp de concentration de Natzweiler-Struthof, déportation ou « transplantation » en Pologne voire en Russie.

Ces « Malgré-Nous » et « Malgré-Elles » et leurs familles sont confrontés à des choix inextricables. Sur le Front de l’Est, certains s’enfuient et rejoignent l’Armée Rouge qui les interne. D’autres profitent d'affrontements pour rejoindre les armées alliées, faisant connaître leur statut d’Alsaciens, certains enfin profitent du Débarquement en Normandie pour déserter.

Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).

Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.