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Le Concordat

Le baptême de Clovis, roi franc, au Ve siècle, est le point de départ de 1300 années d’alliance entre la monarchie et la religion catholique. 

La Révolution française met brusquement fin à cette alliance. Les biens de l’Église sont alors vendus, les curés et les évêques sont élus par le peuple et l’exercice de la religion n’est plus autorisé que dans la sphère privée. De nombreux Français sont déchirés entre leur fidélité à la foi et à la tradition religieuse, et leur loyauté vis-à-vis de l’État.

Quelques années plus tard, Napoléon, qui veut pacifier la société tout en la modernisant, trouve un compromis avec le pape Pie VII. La religion catholique n’est plus religion d’État mais devient simplement la religion de la « majorité des Français ». Les cultes non-catholiques les plus représentatifs sont, eux, reconnus. 

Les Églises chrétiennes, la religion juive et l’État organisent, administrent et financent ensemble l’exercice des cultes, concourant ensemble à l’encadrement moral et éducatif des Français, et au secours aux malades et aux pauvres. C’est le régime institué par le Concordat signé le 15 juillet 1801, il y a 222 ans, et par la loi du 18 germinal an X qui comprend les articles organiques des cultes catholique et protestants. 

Cette législation est bien accueillie par les Français qui peuvent vivre librement leur foi, quelle qu’elle soit, mais qui peuvent, tout aussi librement, ne pas en avoir. 

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